Prière et Action

Lundi, 3 août 2009

Merci pour vos prières (70 chrétiens ont été libérés de la prison militaire de Mitire)

Publié : lundi, le 27 juillet 2009 Par : l’éditeur Imprimer

Edward Ross

Un autre chrétien emprisonné pour sa foi en Erythrée est décédé, car les autorités lui ont refusé un traitement médical, selon une organisation chrétienne. Des sources ont informé la branche néerlandaise de Porte Ouverte, que Yemane Kahasay Andom, 43 ans, a décédé jeudi (23 juillet) au Centre de détention militaire de Mitire. Membre de l’Eglise Kale-Hiwot de Mendefera, Andom était secrètement ensevelit dans le camp. Affaiblit par une torture continuelle, Andom souffrait de malaria, a déclaré Porte Ouverte aujourd’hui. « Il était, nous dit-on, affaiblit encore plus par la torture physique continuelle et de la détention solitaire dans une cellule souterraine les deux semaines avant sa mort, car il a refusé de signer le formulaire d’abjuration, » a dit l’organisation. « Le contenu du formulaire d’abjuration est inconnu, mais la plupart des chrétiens interprètent la signature d’un tel formulaire comme un renoncement de leur foi en Christ. »

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Troisième chrétien qui meurt en prison militaire en Erythrée cette année.

Emprisonné pour sa foi, un homme de 43 ans meurt en régime cellulaire.

Un chrétien de plus emprisonné pour sa foi en Erythrée est décédé, car les autorités lui ont refusé un traitement médical, selon une organisation chrétienne.

Yemane Kahasay Andom, 43 ans, a décédé jeudi (23 juillet) au Centre de détention militaire de Mitire. Membre de l’Eglise Kale-Hiwot de Mendefera, Andom était secrètement ensevelit dans le camp.

« Il était affaiblit encore plus par la torture physique continuelle et de la détention solitaire dans une cellule souterraine les deux semaines avant sa mort, car il a refusé de signer le formulaire d’abjuration, » a dit l’organisation. « Le contenu du formulaire d’abjuration est inconnu, mais la plupart des chrétiens interprètent la signature d’un tel formulaire comme un renoncement de leur foi en Christ. »

Andom est le troisième chrétien connu, à décéder cette année dans la prison militaire de Mitire, située en Erythrée de Nord Est. Mogos Hagos Kiflom, 37 ans, est mort suite à la torture dans la même prison au début de janvier. Le 16 janvier, Mehari Gebreneguse Asgedom, 42 ans, décéda en régime cellulaire dans le camp de Mitire de la torture et des complications de diabète, selon Porte Ouverte.

On ne sait pas si Andom était marié et combien des membres de sa famille l’ont survécu. Il avait passé les dernières 18 mois au camp de Mitire.

En octobre 2008, un autre chrétien, Teklesenbet Gebreab Kiflom, 36 ans, emprisonné à cause de sa foi, est décédé au centre de Détention Militaire Wi’a. Il est mort car les commandants de la prison lui ont refusé des médicaments contre la malaria.

En juin 2008, Azib Simon, 37 ans, est mort pour les mêmes raisons. Affaiblit par la torture, des sources ont déclaré à Compass, Simon a contracté la malaria une semaine avant sa mort.

Avec la mort d’Andom la semaine dernière, le nombre des chrétiens mort pendant leur emprisonnement à cause de leur foi en Erythrée, donne un total de neuf personnes. Ensemble avec les deux chrétiens qui moururent en janvier et Kiflom et Azib l’année dernière, Nigisti Haile, 33 ans, décéda suite aux tortures le 5 septembre 2007 ; Magos Solomon Semere, 30 ans, est mort suite à la torture et de la pneumonie au Centre de détention Adi-Nefase, près d’Assab en février 2007 ; Immanuel Andegergesh, 23 ans, et Kibrom Firemichel, 30 ans moururent au Centre de détention Adi-Quala en octobre 2006 suite à la torture et la déshydratation.

Plus de 2800 chrétiens restent emprisonnés pour leur foi en Erythrée.

Au mois de mai 2002, le Gouvernement érythréen déclara illégales toutes les religions à part l’Islam, et les Eglises Orthodoxe, Catholique et Luthérienne. Le Gouvernement du Président Isaias Afwerki a intensifié sa campagne contre les Eglises qui étaient déclarées illégales, et une fois de plus a gagné sa place sur la dernière liste des pires violateurs de liberté religieuse du Département d’Etats des Etats-Unis.

Le 27 avril cette année, les chrétiens emprisonnés à la station de police dans la capitale d’Erythrée, Asmara, ont été transférés au Camp Militaire de Mitire pour davantage de punitions.

En faisait partie un pasteur identifié comme Oqbamichel de l’Eglise de Kale-Hiwot, le pasteur Habtom Twelde de l’Eglise du Plein Evangile, un pasteur identifié comme Jorjo de l’Eglise du Plein Evangile, deux membres de l’Eglise du Dieu Vivant, identifiés seulement comme Tesfagaber et Hanibal, Berhane Araia de l’Eglise du Plein Evangile, ainsi que Michel Aymote de l’Eglise Philadelphia.

Le 17 avril, selon l’organisation, 70 chrétiens ont été libérés du Camp Militaire de Mitire, y compris 11 femmes, emprisonnées pendant 6 mois car, paraît-il, elles n’ont pas complété leur service militaire obligatoire de 18 mois. Les autorités ont dit aux chrétiens de rentrer à la maison, tout simplement, et ils n’avaient aucune idée pourquoi on les avait libérés. Ils ont été arrêtés à Asmara, au Dekemhare, à Keren, Massawa et Mendefera et ont été transportés à Mitire pour être punis.

Les fonctionnaires érythréens ont toujours nié que l’oppression religieuse existe dans leur pays en disant que le Gouvernement mettait seulement en pratique les lois contre les églises illégales.

Le Gouvernement a refusé/empêché tous les efforts des églises protestantes indépendantes de se faire enregistrer et les gens pris en dehors des quatre institutions religieuses reconnues, même dans les maisons, sont arrêtées, torturées et mis sous une sévère pression pour renoncer à leur foi. Même l’Eglise Orthodoxe Erythréenne et son mouvement de renouveau florissant ont été aussi sujets à rafles gouvernementales.

Des statistiques dignes de confiance ne sont pas disponibles, mais le Département d’Etats des Etats-Unis estime que 50% de la population érythréenne est Musulmane Sunnite, 30% Chrétienne Orthodoxe et 13% Catholique Romaine. Les Protestants avec les Adventistes du septième jour, ainsi que les Témoins de Jéhovah, les Bouddhistes, les Hindous et les Bahaïs font moins de 5% de la population.